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Rencontre 2015 à Quiberon et Belle-Ile-en-Mer

Visites touristiques à Carnac, La Trinité et Belle-Ile-en-Mer

Samedi 23 mai 2015
Après avoir rejoint Carnac, au Ménec, à 16 h, nous montons dans le petit train réservé pour notre groupe et partons par le centre de Carnac-bourg. Nous longeons les anciens marais où a été construite entre autres la thalassothérapie, le petit port de Port en Dro et arrivons à Carnac-Plage, à côté du Yacht Club avec sa grande plage de 2 km et ses villas du début du 20ème siècle, sur la gauche et les dunes à droite. Puis nous continuons par la pointe de Beaumer et passons devant la plage du Men-Du et l’îlot de Stuhan que nous pourrions rejoindre par son « tombolo », étroite bande de sable y menant à pied sec à marée basse. Nous sommes déjà sur la commune de La Trinité sur Mer, nous continuons par l’anse de Kerdual. Notre petit train, bien chargé, peine à monter pour arriver face à
Carnac - les alignements la capitainerie. Nous longeons le môle Eric Tabarly, puis le môle Loïc Caradec où sont amarrés, autour des pontons, de nombreux voiliers, puisque le port peut en accueillir plus d’un millier, jusqu’au pont de Kerisper, dont certains de compétition qui nous plongent dans l’ambiance des grandes courses du large. Des légendes sont nées ici : Tabarly, Poupon, Riguidel, Caradec, Kersauzon, Peyron, Gautier, Joyon et tant d’autres. Chaque année, au printemps, et encore il y a quelques jours, des régates animent ce port.

Nous quittons La Trinité pour retrouver un autre côté de Carnac où nous découvrons les alignements (ci-contre). En premier, ceux de Kerlescan qui se composent de 555 menhirs au total répartis sur 13 lignes. Dans un sous-bois, se cache un impressionnant menhir, le géant du Manio, de plus de 6 m de haut, le plus haut de la région. Puis nous découvrons les alignements de Kermario : 1029 menhirs sur 10 files, c’est ici qu’il y a les plus beaux spécimens de Carnac. Enfin nous longeons les alignements
du Menec, des plus petits aux plus grands : 1099 menhir s répartis sur 11 files qui se terminent par un demi-cercle de pierre, appelé cromlech. Carnac est à la fois le plus connu et le plus mystérieux des sites mégalithiques, datant d’environ 4500 ans avant J.C.

Dimanche 24 mai 2015
Port de SauzonAprès le petit déjeuner, pris au Home des Pins, nous partons à 7h30 pour le parking du Sémaphore puis empruntons la navette et embarquons à 9h30 sur le bateau Vindilis de la Compagnie Océane. Nous arrivons 45 minutes plus tard sur Belle-Ile, au port de Le Palais.
Belle-île a été maintes fois attaquée par les Anglais et les Hollandais : c’est la seule île entre la Manche et la Méditerranée qui possède de l’eau douce en abondance. En 1766, 78 familles canadiennes s’établissent dans l’île. Ces descendants de colons français résidaient en Acadie depuis le début du 17ème siècle. Mais en 1713, après que les Anglais eurent pris possession de cette province, les Acadiens furent contraints à la déportation : c’est le Grand Dérangement de 1755. Installés par
Louis XV à Belle-Ile, ils y introduisent notamment la pomme de terre.

A bord d’un autocar des Cars Bleus, nous partons pour un circuit commenté par notre chauffeur humoriste, André. Après être passé par Kervilahouen, notre premier arrêt est à Sauzon, un petit port qui occupe un joli site sur le versant gauche de l’estuaire de la rivière de Sauzon (Photo ci-contre). En longeant le restaurant de la Mère Michel, nous marchons jusqu’au phare, ce qui nous permet d’admirer en plus du paysage, des voiliers tout en bas, ainsi que des maisons très colorées le long de notre parcours.

A tout juste midi, nous déjeunons au Café Bleu d’un excellent repas, servi sans perdre de temps, tout en bénéficiant d’une vue plongeante sur la mer. Nous reprenons notre circuit pour un nouvel arrêt sur le site de la Pointe des Poulains, complètement réaménagé de 2000 à 2005 après le rachat du domaine de Sarah Bernhard, où subsiste encore le fort qu’elle habita avant de s’installer au manoir de Penhoët. Ses amis venaient la voir ici, parmi eux Tristan Bernard, Edmond Rostand, etc... Par la cale, nous descendons sur le tombolo de sable qui rattache à l’île la pointe des Poulains, complètement isolée par la mer aux grandes marées. De la pointe, surmontée d’un phare, nous découvrons un vaste panorama.

En continuant notre circuit, notre chauffeur nous accompagne sur le site de l’Apothicairerie et nous fait découvrir, tout en profondeur, la célèbre grotte dont l’accès a dû être interdit pour raison de sécurité.

En longeant les menhirs Jean et Jeanne, au bord de la route, nous rejoignons les aiguilles de Port Coton, ainsi appelées parce que la mer y bouillonne et se gonfle comme un gros paquet d’ouate. A l’extrémité de la route surgissent les aiguilles où nous croyons reconnaître différentes formes quand la brume de chaleur se lève. Claude
Monet a immortalisé, entre autres, ces célèbres aiguilles, sur la trentaine de toiles qu’il a faites sur l’île. Il écrivait en 1886 : « Plus je vais, plus je reste émerveillé ».

Nous poursuivons par Bangor, dans les terres, un des quatre villages de l’île et Locmaria, avant de revenir au dessus du port du Palais, près de la citadelle Vauban.

Par la porte de l’écluse et la porte du Bourg, on chemine dans le grand fossé taillé à même le roc jusqu’à la porte du donjon. Construite en 1549, la citadelle fut agrandie par les ducs de Gondi de Retz, qui vendent l’île en 1658 à Nicolas Fouquet, surintendant de Finances de Louis XIV qui complète les fortifications et fait placer 50 canons. Sa double enceinte, ses puissants bastions, ses dehors portent la marque de Vauban qui séjourna ici en 1683, en 1687 puis en 1689. Assiégée à la fin de la guerre de Sept Ans, elle tomba entre les mains des Anglais qui l’occupèrent jusqu’au traité de Paris (1763). Délaissée par l’armée, elle fut vendue en 1960 à des propriétaires privés.

Port du PalaisCertains ont pu voir en visite libre : la poudrière circulaire à l’étrange acoustique , le grand arsenal, les magasins, la casemate où se trouve la salle des cartes, les cachots, les bastions de la Mer et du Dauphin qui offrent de beaux points de vue sur Le Palais, le port, la côte Nord ainsi que sur les îles d’Houat et de Hoedic, et le Musée historique installé dans les casemates Louis-Philippe voûtées « en feuilles d’érable » qui expose des documents sur l’histoire de l’île et ses hôtes illustres.

Nombreux sont les écrivains, artistes et autres célébrités à avoir fréquenté et aimé Belle-île, comme Flaubert, Colette, Desnos et bien d’autres qui sont venus goûter les charmes de ce morceau de terre immergé dans l’océan : « cette merveille des eaux bretonnes, Belle-île, la bien nommée » écrivait Anatole le Braz.

Après avoir déambulé dans les petites rues du Palais (le port du Palais ci-contre), nous devons repartir pour la presqu’île de Quiberon dans un autre bateau de la Compagnie Océane, le Bangor.
A 20 h nous prenons l’apéritif du jour, avant de dîner à nouveau chez « Monika ».

Compte rendu de Josette Larue.