Page d'accueil

Présentation

Généalogie

Le Fil d'Ariane

Voyages

Rencontres

Nos cousins québécois

Bulletin d'adhésion

Nous contacter



Association des Ancelin Asselin et Asseline de France
Logo AAAF
Voyage en Écosse - 2002


Voulez-vous partir en Écosse ?

Il faut, bien sûr, vous préparer au voyage : guides vert, bleu ou de toute autre couleur, sont là pour vous aider à circuler dans ce pays magnifique et sauvage.
Quant à moi, je me contenterai de vous donner un aperçu de notre périple écossais à travers les lochs, les villes et les châteaux visités, et j’essaierai de vous faire partager quelques moments inoubliables qui ont plus ou moins marqué notre groupe.
Beauvais, aéroport, rendez-vous à  8h00. Nuit à l’hôtel pour les uns, départ aux aurores pour les autres, tout le monde est là. L’union fait la force et deux groupes d’Eure et Loir se sont joints à nous pour nous permettre à tous de profiter du voyage.
Nous enregistrons les bagages, munis de nos billets, nous passons le portique de détection. Çà sonne !!! Eh oui !! Pas de boucle aux chaussures, ni de ceinturon aux pantalons, ni de baleine aux ceintures de maintien, ni de prothèse d’aucune sorte. Mais ce n’est pas un problème : on se retrouve en chaussettes … et on passe. Au retour, prudents, nous préviendrons ce qui risque d’ameuter les populations !!
Bien sûr, tout le monde connaît l’anglais, sauf … moi ! Et j’ai dû me reporter à un mini vocabulaire pour me retrouver entre les « glenn » ou vallées, les « river » ou rivières, les « ben » ou montagnes et les « loch » ou lacs. Pour le reste, château ou « castle », il suffisait de regarder !!
L’Écosse est le pays des lochs : Loch Leven, sur lequel donnait notre hôtel, Loch Linnh, d’où nous pouvions apercevoir le ben Nevis qui culmine à 1344 mètres ; une légende dit que lorsqu’il n’aura plus de neige au sommet, il reviendra à la couronne.
Loch Ness, sombre et encaissé, mais pour rencontrer Nessie, il faut remplir certaines conditions : une ou deux bouteilles de whisky et un temps très brumeux. Hélas, il y avait un soleil radieux et … pas de whisky, donc pas de Nessie. Sur les bords du Loch s’élève Urquhart Castel, forteresse des Pictes, du moins ce qui en reste. Loch Lemond, très beau, le plus profond, 200 mètres. Loch Katrine, lieu de rencontre des lutins écossais, source d’inspiration pour Walter Scott et sa « Dame du Lac », et enfin réservoir d’eau potable pour la ville de Glasgow depuis 1859.
Un bateau le Walter Scott, seul bateau à vapeur, donc moins polluant (?) permet de mieux découvrir ce célèbre loch ; les hommes ont sûrement admiré le paysage, mais plus sûrement les machines en cuivre ! Et encore, pas tous : un vieux monsieur très digne, avec chapeau et lunettes, s’est assis à côté de moi ; une odeur de bière assez forte m’a fait tourner la tête : une gorgée de bière et une gorgée de whisky, qu’il avait dans une « topette » dans sa poche. Pas de problème, il devait avoir une longue habitude !
Beaucoup de châteaux, plus ou moins en ruines, attirent nos regards ; il faut dire que les Pictes, les Scotts et les Angles se sont battus pour la possession de ce pays, et les constructions diverses ont pâti de ces guerres.
Certains sont en bon état et habités, comme Torosay Castle ou Blair Castle, château fort tout blanc, au milieu d’un parc magnifique.
Je n’oublie pas Edinburgh Castle : il est très beau, sévère et je comprends que la reine préfère descendre à Hoolywoodhouse, en ville et sans doute plus confortable.
Notre car nous a menés, évitant les moutons « black face » un peu partout, d’ouest en est, de l’Atlantique à la Mer du Nord, de Glasgow à Edinburgh, en passant par Inverness et Dundee.
Que dire de ces villes ? Elles ont leurs particularités, leur beauté, mais … je vous lasserais vite vous faisant un cours d’histoire et de géographie ; c’est d’ailleurs trop compliqué …
Une précision dur les ponts de Dundee : un pont routier de 2252 mètres et un pont ferroviaire de 3 km sont les plus longs d’Europe ; le Pont de Normandie ne fait que … 2141 mètres tant pis pour les normands !
Toutes nos visites ont été intéressantes et je ne vous dirai pas tout.
Mais … l’île d’Iona en particulier, dans les Hébrides ; c’est le berceau de l’Église d’Écosse. C’est là que Saint Colomba a débarqué avec quelques frères, venant d’Irlande, pour fonder un monastère. C’est également là que sont enterrés les premiers rois d’Écosse. C’est maintenant un lieu œcuménique très fréquenté.
Il règne dans cette petite île une ambiance très particulière.
Pitlochry est une petite ville charmante où nous resterons trois jours. Certains en profiteront pour découvrir l’échelle à saumons qui permet à ceux-ci de franchir le barrage construit sur le loch Faskally, pour remonter vers leur lieu de ponte, à travers 34 « piscines ».
Déjà 1945 saumons depuis le début de l’année, certains ont pu filmer le 1946ème et ils en sont très fiers !
C’est là, à notre hôtel à Pitlochry, qu’un joueur de corne muse, en kilt évidemment, nous a présenté avec une jeune danseuse quelques et airs et danses écossais.
Un petit mot sur le costume : chaque clan ou famille, se reconnaît à la couleur de ses tartans ; c’est à partir de ces tissus que sont confectionnés les kilts pour les hommes, les jupes pour les femmes, les plaids. Il faut 7 mètres de tissu pour faire un kilt.
Mais il me semble vous entendre : qu’y a t’il dessous ? La question reste posée, pourtant on a fait des efforts, dans le genre de coller une glace sur sa chaussure … mais sans résultat !
Et le whisky ? À Edradour, plus petite distillerie d’Écosse, une dégustation nous a permis d’apprécier un whisky vraiment délicieux. Quelques uns (unes) en ont acheté quelques bouteilles.
Mais j’allais oublier « Saint Andrews », la patrie du golf et la première université écossaise, fondée en 1410.
avinUn événement d’importance a marqué notre voyage : l’anniversaire de notre président. Le nombre de bougies ne nous a pas permis de connaître son âge, mais cela ne nous a pas empêchés de boire à sa santé.

Que dire encore ? Sûrement beaucoup de choses, mais ce serait trop long.

Si l’occasion se présente, n’hésitez pas à partir. L’Ecosse est très accueillante et très francophile ... 

Claude-Marie Ancelin