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Voyage au Québec - 2014

Vendredi 26 septembre

Nous nous retrouvons à Roissy CDG ; l’embarquement est terminé à11h45, et nous décollons à 12h03; un "repas" (qui ne restera pas dans les mémoires) et une "collation" nous sont servis; nous avons une vitesse de croisière de 830km/h, à une altitude de 11300m. Atterrissage 19h20 heure française, soit 13h20 heure locale
Le vol s'est bien passé; beau temps sec à l'arrivée 24/26°
Nous rencontrons notre guide Michel Vaillancourt (qui nous dit que sa grand-mère paternelle est née ASSELIN!!), notre chauffeur Rino, et Dominique, Alain et Maryse, les 3 personnes qui se sont ralliées à notre groupe via l'agence "La Cordée".

Les 1ers contacts sont bons (les autres le seront aussi d'ailleurs !).
En attendant que notre hôtel puisse nous recevoir, nous allons vers le Mont Royal (d'où Montréal)
Le guide nous donne des renseignements pratiques sur la monnaie locale, les timbres, nous suggère de faire des rotations dans le car
Nous retrouvons le Mont Royal (les voyageurs de 2008 se souviennent de la visite de nuit) et la vue magnifique sur la ville, les Laurentides et le St Laurent; nombreux commentaires de notre guide sur la ville, les J.O. de 1976 avec la révélation de la gymnaste Nadia Comaneci et notre médaillé d'or Guy Drut.
Nous arrivons ensuite à notre hôtel (16h), situé en plein centre ville; installation, bonne douche réparatrice, puis départ vers le restaurant.
Nous découvrons la tradition de soupe (que nous aurons à presque tous les repas) : velouté de légumes (ou salade vinaigrette), brochette de bœuf ou de poulet avec riz navets carottes, et gâteau vanille.
Retour à l'hôtel pour notre première nuit

Samedi 27 septembre

MontrealDépart de l'hôtel, avec armes et bagages, pour une visite de la ville avec un guide local, Michel, lui aussi.
Beaucoup d'informations sur l'histoire de la ville, sa création, son évolution, les différentes migrations (français, écossais, anglais venant des USA, juifs, chinois, européens de l'Est à partir de 1920, le transfert des joyaux de la couronne d'Angleterre à Montréal pendant la guerre 39-45, ), 
Passage dans la vieille ville: Place d'armes, basilique Notre Dame (le plus grand lieu de culte d'Amérique du Nord),quartier des affaires, etc.., puis dans les galeries commerciales souterraines (réseau de 35km!), l'île Ste Hélène, l'île Notre-Dame, le pont Victoria (le plus long pont ferroviaire construit sur un fleuve 1854/1860 – voir www.memorablementmontreal.com), le quartier international, le parc La Fontaine avec statue en pied du Général de Gaulle, etc
Notre guide local nous quitte après nous avoir, pendant plus de 2h30 abreuvés de petite et grande histoire de sa ville, surnommée la ville aux 100 clochers (pour encore plus d'informations, voir : www.ville.montreal.qc.ca, www.cathedralecatholiquedemontreal.org)
Nous nous restaurons dans le centre de Montréal; nous découvrons le  "Smoked Meat" (viande de bœuf servie avec une salade de chou et un cornichon à l'aneth, entre 2 tranches de pain de seigle blanc); arrosé de bière d'épinette, ce n'est pas commun mais c'est délicieux.
Nous partons pour Roberval et le Lac Saint-Jean, au Nord du Québec (430 km), en longeant la rivière Saint-Maurice.
Pendant le trajet, notre guide Michel poursuit les informations sur le Canada, mais surtout le Québec, sur la vie des québécois au jour le jour, leurs lois sociales, leurs habitudes, leur "parler" très particulier (voir plus loin), la vie économique, les industries, la géographie avec les millions de cours d'eau lacs et rivières, la chasse et la pêche, la vie en hiver (-30 à -40°), l'influence de l'Eglise catholique.
Un rappel sur la visite du Général de Gaulle en 1967 et le fameux "Vive le Québec, Vive le Québec libre!" qui a obligé notre président à écourter son voyage, n'étant plus "désiré" à Ottawa, et sur les problèmes liés à la volonté d'indépendance du Québec par rapport au Canada
Nous passons à La Tuque, ville natale de Félix Leclerc et de Marcel Béliveau
A 19h nous arrivons à notre hôtel; repas du soir : après la crème de poivron rouge et artichaut, nous dégustons des souvlakis (brochettes de porc, plat d'origine grecque), et en dessert une forêt noire.

Dimanche 28 septembre

Départ de l'hôtel à 8h10, pour une découverte du Lac Saint-Jean; nous admirons les oies blanches, qui descendent du pôle nord en direction de la Caroline du Sud; présence d'une réserve d'indiens, peuples originaires de la Mongolie venus au Canada par le détroit de Béring avec mammouths et bisons  y a plus de 15000 ans
Nous arrivons à Saint-Félicien, pour la visite de son zoo, réputé pour être le plus beau du Québec.
Plus de 75 sortes d'espèces animales, originaires de la boréalie (voir www.zoosauvage.org); nous découvrons le zoo en visite libre, puis dans un train grillagé 
Nous dînons au zoo (soupe de haricots/blé/carottes, tourtière - pâté à la viande - salade et tarte aux bleuets).
Nous repartons autour du Lac Saint-Jean, véritable mer intérieure située au sein d'une région économiquement très dynamique (voir www.lacsaintjean.com).
Nous traversons la grande plaine agricole d'Hébertville, région de fermes laitières (culture de soja, maïs, avoine) et de bleuets (baies proches de la myrtille et de la canneberge – voir perlebleue.ca), puis Saguenay (en inuit Chicoutimi ce qui veut dire « jusqu’où l’eau est profonde »).
La rivière Saguenay est la « décharge » du Lac Saint-Jean ; il peut y avoir jusqu’à 5 mètres de marée.
Nous arrivons à Sainte-Rose-du-Nord, pour loger à la « pourvoirie » du Cap au leste ; magnifique point de vue sur le fjord du Saguenay (voir www.capauleste.com).
Après un apéritif regroupant la quasi-totalité de notre groupe, nous nous retrouvons pour le souper composé de charcuterie (rillettes), filet mignon de porc sauce moutarde et gâteau de myrtilles au sirop d’érable.

Lundi 29 septembre

Ste Rose du NordAprès la pluie de la soirée (sans aucune gène pour nous), la température a chuté – 8° et vent frais – et nous avons mis une épaisseur supplémentaire.
C’est la St Michel ; nous souhaitons sa fête à notre guide, qui nous explique que les fêtes patronales ne sont pas souhaitées au Québec, la fête correspondant en fait à la date anniversaire de chacun.
Chanson de Gilles Vigneault : « Mes chers amis c’est votre tour de vous laisser parler d’amour ».
Nous passons à Sainte-Rose-du-Nord, petit village posé au bord de l’eau, avec ses pimpantes maisons de bois, considéré comme la « perle du fjord » et l’un des plus beaux du Québec (voir www.ste-rosedunord.qc.ca).
Les arbres de toutes les couleurs se reflètent magnifiquement sur le fjord
Nous nous dirigeons vers Tadoussac (en algonquin « butte ronde ») au bord du « fleuve » (le Saint-Laurent).
Le guide nous dit que dans cette région, les hivers sont rigoureux, on y retrouve la taïga, véritable désert humain qui sert de refuge à de nombreuses espèces animales par ailleurs menacées telles le loup, l'ours brun, le grizzli, l'ours kodiak, le lynx, le renard polaire, le castor, le glouton (ou carcajou), le renne (ou caribou) ou encore l'élan (ou orignal).
La chasse (ou trappe) y est très développée, au piégeage pour les animaux à fourrure, au collet pour les lièvres ; elle est réglementée, avec obligation de répertorier les animaux chassés.
Nous dînons à Tadoussac : soupe, émincé de bœuf avec riz et salade, croustade de fruits (flocons d’avoine, airelles, rhubarbe,  bleuets, framboises)
Une croisière sur le Saint-Laurent nous est ensuite proposée, pour y observer bélugas, marsouins, phoques, rorquals. Au début de la ballade nous étions assez déçus et le mauvais temps fait de froid, pluie, neige et grésil n’arrangeait rien (comme on dit là-bas, » il a fait  frette ».
Nous avons ensuite été comblés, les animaux étaient au rendez-vous et nous ont donné un vrai festival !
Nous avons ensuite repris notre route, passant par Saint-Siméon pour traverser le « fleuve » et rejoindre Rivière-du Loup.
Les couleurs sont toujours aussi belles, même sous la pluie.
Nous arrivons à Rivière-du-Loup (voir www.ville.riviere-du-loup.qc.ca) et nous nous installons à l’hôtel.
Le souper : velouté de potiron et miel au cumin, au choix vol-au-vent au saumon de l’atlantique ou émincé de longe de porc ou sauté de poulet, et gâteau en dessert.

Mardi 30 septembre

Le temps est bouché et il ne fait pas chaud...Bon anniversaire Fabrice !
Nous partons pour nous retrouver le soir à Matane (210km).
Un arrêt à Trois-Pistoles nous permet de déguster du fromage des Basques (cheddar)  qui fait «couic couic » d’où son nom « kwick-kwick » ! ( voir www.fromageriedesbasques.ca); il est notamment utilisé dans la fabrication de la « poutine » du Québec
Des Basques sont venus chasser la baleine sur le Saint-Laurent, du printemps à l’automne, sans coloniser ; ils en récupéraient  la viande, de l’huile (éclairage sans odeur) et faisaient de l’ambre gris avec les cervelles et les intestins.
Nous admirons l’église de Trois-Pistoles, aux 3 clochers, consacrée à Notre Dame des Neiges ; intérieur en bois peint, de 3 styles architecturaux : baroque, byzantin et néo-gothique ; parmi ses trésors, on compte une chaire remarquable et un baldaquin somptueux ; sa tour lanterne (dôme) est ornée de 12 vitraux et 4 médaillons représentant les apôtres et les évangélistes. (voir www.eglisetrois-pistoles.com et notamment la légende sur sa construction).
Nous arrivons aux « Jardins de Métis » et commençons par y dîner : soupe aux légumes et persil, porc avec betteraves carottes oignons et pommes de terre, et en dessert pâtes de fruit myrtilles tartelette aux prunes et mousse de bleuets.
Nous faisons ensuite une visite libre des jardins, déclarés Lieu historique national en 1995 et classés parmi les 25 plus beaux jardins d’Amérique du Nord; les jardins possèdent encore un certain nombre de fleurs; en pleine saison, ce doit être une féérie; la Villa Estevan renferme un magnifique musée comprenant de nombreux objets  de la fin du XIXème et début du XXème siècles ; pour en savoir plus voir www.jardinsdemetis.com.
Nous passons ensuite à Rimouski (en amérindien « Terre à orignal »)
Arrivée à Matane (en amérindien « Vivier de castors » et en micmac « épave, débris de navire ») ; le Saint-Laurent y a une largeur de 65 km !!
Notre souper se compose d’une soupe Minestrone, d’une dégustation de homard (délicieux) et d’une salade de fruits.

Mercredi 1er octobre

Pas de visite de la ville, capitale de la crevette (pêchée sur la côte Nord) ; la ville a souffert du moratoire sur la pêche à la morue en 1992, pêche qui a pu se diversifier depuis notamment vers les crustacés (crabes, homards, crevettes, etc.) ; beaucoup de phoques dans l’estuaire du Saint-Laurent (4 à 5 millions !)
Pour en savoir plus sur Matane, voir. www.tourismematane.com
Nous prenons la route pour Percé (404 km).
En chemin, nous dînons de beignes (beignets), tourtière (tarte à la viande de veau et porc) et cakes
Notre route est contrariée par les travaux d’entretien (rien n’est fait entre fin octobre et mai pour cause d’intempéries)
La martreArrêt à La Martre : belle église en bois, et phare en bois, toujours en activité (photo ci-contre).
Poursuite de notre route jusqu’à Rivière-au Renard, considérée comme la « capitale des pêches » au Québec.
Nous y prenons notre repas : soupe au poivron rouge, vol au vent ou lasagnes, gâteau fraises/framboises.
En approchant de Gaspé, on constate que les villages et gros bourgs sont plus rapprochés.
Les habitants de la Gaspésie sont surnommés au Canada les « morues » (rien à voir avec la signification française…).
La Parc national de Forillon. Situé à l'extrémité est de la péninsule gaspésienne, le parc Forillon est une région montagneuse qui borde le golfe du Saint-Laurent et la baie de Gaspé. Sa forêt boréale abrite une faune diversifiée qui peut être facilement observée. Les falaises abruptes du parc accueillent des milliers d'oiseaux de mer et ses côtes abritent des colonies de phoques. Ses points de vue spectaculaires et de formations rocheuses sont un témoignage de l'histoire captivante de notre planète (voir www.pc.gc.ca/eng/pn-np/qc/forillon)
Gaspé (de Gespeg, qui signifie « fin de la terre ») a vu Jacques Cartier y planter une croix pour signaler sa prise de possession du Nouveau Monde au nom du roi de France (1534). Il a été accueilli par des Iroquois qui appelaient les français des « visages pâles avec des cheveux sur le visage »
Cette ville est maintenant constituée de 17 communes regroupées. Magnifique cathédrale (du Christ Roi), en bois, datant de 1969.
Pour en savoir plus, voir www.cctgaspe.org.
Nous poursuivons notre route vers Percé.
Souper : Bisque de homard, fettucini aux fruits de mer et pudding aux figues

Jeudi 2 octobre

Départ pour l’île de Bonaventure, en passant près du rocher percé (qui a donné son nom à la ville) ; nous faisons le tour de l’île et y découvrons près de 120.000 fous de Bassan (il n’y en avait que 3000 en 1883 !), qui s’apprêtent à migrer en Caroline du Sud ou en Floride.
L’approche en bateau permet de voir un spectacle ahurissant de ces oiseaux qui par nuées tournoient au dessus de nous (et quelquefois lâchent quelque souvenir malodorant…) Sur l’île, on peut en empruntant des sentiers balisés monter et les découvrir progressivement : d’abord par le piaillement des oiseaux, puis la puissante odeur animale, et enfin par le spectacle stupéfiant des milliers d’oiseaux qui tournoient dans les airs ou s’entassent sur les rochers (voir www.sepaq.com/pq/bon)
Les animaux sur l’île sont en parfaite liberté ; on a pu notamment voir un renard essayer d’attraper – en vain – une oie tout près de nous…
Après un pique nique sur l’île, nous sommes repartis, en voyant des phoques et au loin des baleines.
Après avoir « magasiné » nous prenons la route  pour Carleton-sur-mer en empruntant la « Baie des Chaleurs ».
Arrêt à la ville de Bonaventure et visite du Musée des Acadiens. Le musée est un lieu d'histoire relatant la vie fascinante des Acadiens du Québec. L'exposition permanente  « Une Acadie québécoise » démontre l'importance de la présence acadienne au Québec. Plus d'un million de Québécois sont d'origine acadienne (voir www.museeacadien.com).
Arrivée à Carleton (du nom du 2ème gouverneur du Québec), installation à l’hôtel et souper (soupe de légumes, saumon riz courgettes carottes et gâteau chocolat framboise).

Vendredi 3 octobre

La visite prévue du lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche n’a pu se faire, le site étant fermé (voir www.pc.gc.ca/ristigouche)
Nous avons donc visité le parc national de Miguasha (en amérindien terre rouge), site fossilifère inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1999.
Vieux de 378 millions d’années, les fossiles de poissons, d’amphibiens et de plantes de la falaise ont livré des informations cruciales pour comprendre le passage de la vie aquatique au milieu terrestre pour les vertébrés, notamment le « prince de Miguasha », poisson nanti de poumons et d’excroissances osseuses, considéré à ce titre comme le chaînon entre les poissons et les amphibiens.
Entre 300 et 350 fossiles sont trouvés chaque année dans le parc (voir www.sepaq.com/pq/mig).
Repas en cours de route (buffet italien)
Nous poursuivons notre route jusqu’à Val-Brillant, pour une visite-dégustation à la Vallée de la framboise.
Nous avons arpenté les rangs de plants de framboisiers, camerisiers, groseilliers, visité l’exploitation, écouté les explications données sur la production et la récolte des fruits.
Après dégustation, nous avons pu magasiner et ramener en « vieille France » des produits délicieux (gelées, confitures, pâtes de fruits, vins)
(voir www.valleedelaframboise.com)
Arrivés à Rimouski (en micmac « terre à orignal »), installation à l’hôtel, et repas à la « Cage des sports », plein de monde, des télés partout avec retransmission d’un match de hockey sur glace Ottawa/Montréal, chacun pouvant parier sur le résultat du match, bref un bruit monstre…(voir www.tourisme-rimouski.org)
Menu : soupe aux champignons, aile de poulet frites salade, et gâteau au chocolat.

Samedi 4 octobre

Le temps est au beau ; on se dit « Bon matin » !        
Nous partons en direction de Québec (285 km) et voyons l’île Saint-Barnabé ; l’hiver, un terrain de golf est aménagé entre la rive du Saint-Laurent et l’île, sur la glace…, tandis qu’à Québec même, c’est un hôtel de glace qui est construit sur le fleuve, avec fourrures sur les lits, etc ; les canadiens se sont adaptés aux contraintes du froid, et en tirent partie.
Pendant le trajet, notre guide continue à nous instruire sur son pays, ses traditions, sa vie de tous les jours.
On voit sur un pick up un orignal tué par un chasseur (3 ans, 250 kg).
Nous nous arrêtons à Saint-Jean-Port-Joli, capitale de l’artisanat québécois, et pouvons y admirer l’église avec son toit vermillon et ses 2 clochers (sans pouvoir la visiter, pour cause de fermeture) ; après avoir magasiné, c’est l’heure du repas : soupe à la courgette, rôti de porc bordelais carottes navets purée ou poulet pâtes champignons, gâteau chocolat.
Chateau FrontenacEn guise de digestion, nous nous rendons vers le « Moule à sucre » (www.lemouleasucre.com)pour savourer le terroir québécois (confiture de bleuets, d’oignons, de canneberges, caramel d’érable.
Le traversier nous permet d’éviter les embouteillages de la ville de Québec ; très belle vue sur l’hôtel Frontenac (ci-contre) et la vieille ville.
L’architecture de Québec est plus française que dans les autres villes importantes (90% de la population est francophone)
Après installation à l’hôtel (où nous resterons 2 nuits), nous nous dirigeons vers le restaurant pour la soirée avec les Asselin du Québec.
Retrouvailles pour beaucoup, découverte pour les nouveaux, soirée très animée, qui se termine par des échanges de cadeaux :
un livre sur l’Hermione (qui partira en 2015 pour le Nouveau Monde) remis par Didier au nom de l’AAAF et sur la généalogie des cheminots par Eric au président de l’association des Asselin du Québec
une magnifique composition de feuilles d’automne colorées (cueillies et sélectionnées par Jacqueline qui a procédé au montage de leur intégration sous verre avec la collaboration de Marielle), remise à chacun des voyageurs venant de la vieille France, en souvenir de notre périple pendant l’été indien
Retour ensuite à l’hôtel  (sous la pluie mais il fera beau demain).

Dimanche 5 octobre

Chutes de MoontmorencyVisite de la ville de Québec (qui vient de Kebec en algonquin « là où le fleuve se rétrécit »). Découverte pour certains, redécouverte pour la plupart.
Seule ville fortifiée d’Amérique du Nord et classée « joyau du patrimoine mondial » par l’Unesco en 1985, Québec entretient son exception et savoure ses honneurs.
Berceau de la civilisation française au Nouveau Monde, nulle autre cité de la province ne répond mieux à sa devise, « Je me souviens ».
La place Royale, le quartier du Petit-Champlain, le château Frontenac, les plaines d’Abraham et les innombrables ruelles séculaires de la ville offrent un magnifique cadre de vie à ses habitants.
Notre guide local nous fait passer de la vieille ville à l’université, des nouveaux quartiers aux quartiers historiques. Pour en savoir plus :
www.quebec.qc.ca, www.lacitadelle.qc.ca, www.lesplainesdabraham.ca,
Nous nous sommes ensuite rendus aux chutes Montmorency (ci-contre), qui offrent, avec leurs 83 m de hauteur (30m de plus que celles de Niagara) ; un spectacle grandiose et un attrait incontournable du Québec (voir www.sepaq.com/ct/pcm)
Ensuite, direction le village Huron pour un déjeuner typique amérindien, après une visite guidée de la réserve (une des 600 que compte le Canada) (voir www.huron-wendat.qc.ca)
Menu : Soupe aux graines de tournesol, chevreuil en sauce, riz sauvage, gâteau vanille
Nous avons ensuite retrouvé Québec pour une visite libre, avant de reprendre le car pour nous rendre à l’hôtel et nous retrouver tous (les 23 du groupe + le guide et le chauffeur) pour déguster, en guise d’apéritif, caribou et whisky canadiens.
Ce moment de convivialité, désormais traditionnel pendant nos voyages, a bien entendu été fort apprécié par les participants.
Souper : Bisque de homard, assiette du pêcheur, génoise crème à la vanille.

Lundi 6 octobre

Départ vers Montréal (240km) ; toujours des ralentissements…D’après notre guide, il y a 2 saisons : on a l’hiver, et la saison des travaux…
Arrêt pour permettre à ceux qui le souhaitent de faire une ballade en hydravion au départ de Lac-à-la-Tortue afin d’admirer lacs, rivières et  forêts colorées.
Repas en cours de route dans une Cabane à Sucre où au printemps on fabrique le sirop d’érable : soupe aux pois fèves au lard pommes de terre cèpes, jambon blanc à la poêle au sirop d’érable, gâteau, bref tout ce qu’il fut pour passer l’hiver ! Après le repas, dégustation du traditionnel « tire sur la neige »
(voir www.recettes.qc.ca/recette/tire-d-erable-sur-la-neige)
Poursuite de notre route vers Montréal, où nous avons la possibilité de faire une dernière ballade en ville ; certains en profiteront pour déguster une bonne poutine (frites, couic-couic fondu et sauce à la viande).
Nous nous dirigeons en suite vers l’aéroport pour l’embarquement.
Adieux à Rino, notre chauffeur, et à Michel, notre guide ; quelques problèmes à l’enregistrement, où les bagages de l’un sont enregistrés au nom d’un autre! Toujours ces problèmes d’homonymie…
Quelques petits retards à la douane et nous voilà en route pour notre vieille France, avec des souvenirs dans les valises (un peu) et dans la tête (beaucoup).
En conclusion : pour un beau voyage, ce fut un beau voyage !
Les conditions atmosphériques furent idéales, beau temps, un peu de pluie mais sans gêne pour nous, l’été indien au rendez-vous, une bonne cohésion du groupe (jamais de retard aux rendez-vous), un chauffeur plein d’attentions (la boîte à bonbons était toujours approvisionnée, la réserve de pommes aussi, les bonbons à la réglisse et les gâteaux étaient délicieux, et tout ça « cadeau »..). Quant à notre guide, c’était un puits de science, les informations données tout au cours du voyage et lors des visites étaient pertinentes, riches, intéressantes, complètes, diversifiées. Des 4 derniers voyages effectués avec La Cordée, c’est ce guide qui, et de loin, nous a apporté une prestation de ce niveau.
La place manque pour en dire plus sur ce voyage ; les sites internet vous permettront de « voyager » et de découvrir plus avant encore ce magnifique pays.
Vous pourrez aussi aller sur
www.regionduquebec.com www.tourismemauricie.org, www.gaspesiejetaime.com, www.bassaintlaurent.ca, www.saguenaysaintjean.ca



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Compte-rendu d'Alain Asselin